Entrée du Château des Lions. Les Lions couchés encadrent le portail. En arrière, les deux pavillons de concierge.
Configuration en demi-lune conservée du château primitif. Le portail en avait été fondu à la Révolution.
Au début du XIXème siècle, le Château d'origine affaissé sur ses fondations avait été reconstruit par Pierre Antoine Bézuchet, tel que nous le voyons sur cette carte.
De 1853 à 1926, la propriété est occupée par la famille Rodrigues Henriquès.
Un parc de17 ha autour du Château
Durant les étés 1872 et 1873, Camille Corot est reçu au Château chez son ami et élève Georges Rodrigues Henriquès. Il y peint le célèbre tableau "Départ pour la promenade au Château des Lions".
La voiture attelée est prête.
Des nurses pour les enfants.
Autre temps 1950. A partir de 1926, le parc est loti. Et peu à peu s'urbanise : zone pavillonnaire de la rue Bellevue en 1926, Les Lions en 1955 et La Grande Pinte 1964.
Dernier avatar, la nouvelle RN 13, en transperçant le village, coupe en deux les jardins devant le Château. Racheté par la commune en 1952, il devient Hôtel de ville en 1971.
Jeanne Rodrigues Henriques, épouse de Jean Roland Gosselin, a fait construire un chalet dans une portion du parc (3 ha) qu'elle baptise Lionceaux pour rester dans une continuité familiale.
La famille s'agrandit, le chalet...aussi.
Dans l'intimité familiale.
Dans le haut du terrain, une maison pour les quatre fillettes du couple MI-HÉ-JA-O, initiales de leur prénom.
Le célèbre parfumeur René Garraud exerce son activité dans le chalet. Puis, les terres des Lionceaux sont loties à leur tour : résidence des Lionceaux en 1959, Groupes scolaires en 1960 (devenu résidence "Simon Vouet " et "Hotel résidence "), Jacques II en 1963, La Louterie en 1999.
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