En remontant la rue de Versailles. Quittant la "Bourellerie", un cheval tout juste ferré remonte la rue de Versailles, une rue étroite bordée de larges trottoirs.
Les vélos se sont multipliés. En 1930, le "Touring club de France " demande l'autorisation de libre circulation sur le trottoir. Requête sans suite, et sans cesse renouvelée.
"Epicerie à l'automobiline", le temps a passé, la mode a changé. L'épicerie fait aussi boulangerie, vocation conservée jusqu'à dans les années 1980.
En face, des fillettes chapeautées se rendent à l'Ecole des Sœurs de la Sainte Enfance crée en 1856 (aujourd'hui, école Sainte Geneviève) n° 1 rue de Versailles.
Les commerces - boucheries, charcuterie, mercerie, quincaillerie et plusieurs épiceries s'échelonnaient de chaque côté de la rue, jusqu'en 1955/60. L'arrivée des premières grandes surfaces détruisent peu à peu ces petits commerces de proximité, lieux d'échanges et de convivialité.
Sous la pression du Conseil municipal et se dégageant de toute responsabilité, le maire vient d'autoriser une vitesse de 15 km/h dans la traversée du village !
La petite motrice électrique A 2 en direction de l'Abreuvoir de Marly–terminus. Cette ligne est supprimée en 1928, remplacée par un autobus.
Sortie du village. La route de Versailles sépare les communes de Marly-le-roi à gauche et de Port-Marly à droite. Avec l'ancienne maison dite des Fours à chaux…
La maison des Fours à chaux transformée en restaurant réputé : LE PAVE DU ROI. Lieu témoin de plusieurs modifications : "Mon jardin et maison" remplacé en 2003 par la résidence "Fontaine de Maintenon".
A l'arrière du restaurant, un espace calme et verdoyant pour une clientèle choisie.
Le Château des Pavillons construit vers 1875. Pourquoi Pavillons ? Par ce qu'il comportait plusieurs bâtiments et dépendances.
Elevé sur un tertre et entouré d'une ceinture de verdure il est appelé ensuite "La Corbellerie" et donne son nom aux deux résidences édifiées sur les terrains de part et d'autre : Corbellerie 1 et Corbellerie 2. Quant au château lui-même, devenu propriété de la commune, il fut rasé en 2000 faute de projet et d'entretien.
Saint-Fiacre. Quartier autrefois des maraichers personnalisé par une petite statuette de Saint-Fiacre, leur saint patron, disparu lors de travaux routiers. L'aqueduc de Marly dont les fouilles servirent à combler l'abreuvoir des bords de Seine. A gauche, en direction de Versailles, la route conduisant au cimetière.
Le cabaret de "Natural", étape bienvenue pour les hommes fatigués du long parcours à pied depuis l'Eglise, s'arrêtaient pour une dernière libation au nom du défunt... Les femmes atteignaient le cimetière tout proche.
Le nouveau cimetière fut transféré du centre-ville (face à l'église) dans le quartier des Lubriers – rue de l'égalité en 1882. Le monument aux morts est élevé en 1921 à la mémoire des soldats tués durant la guerre 1914-1918. Sans respect, le coq qui surmontait le monument a été volé en 1983.
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