L’ anné 2015 fut celle de la commémoration du tricentenaire de la mort de Louis XIV. Nous étions invités à y participer.

Quels thèmes développer dans un si long règne ?

Sans ignorer le jaillissement des Arts et des Lettres, sujet maintes fois développé, nous nous sommes attachés à des faits qui - un tant soit peu-  nous ramenaient au « port de Marly ( commune du « Port-Marly » depuis 1790).

Des faits parfois hérités  des siècles passés ou qui eurent des prolongements au fil du temps.

A travers l’histoire, nous les découvrirons au long des dix clips suivants :

Le port bien situé au creux d’un méandre de la Seine, face à l’ile de la Loge. Contrairement à ce qu’ont pu croire nos ancêtres en 1789, la Seine et ses berges ne leur appartenaient pas, les droits et interdits de régaliens étaient  restés aux mains du pouvoir-républicain, impérial, de nouveau royal… quand il le fallut.

L’institution  des Dames de Saint-Cyr et de leurs Demoiselles, modèle français étendu à l’étranger ; si le fonctionnement à évolué, elle s’est pérennisée en France.

Une Seine poissonneuse ! Le poisson, base de la nourriture au cours des longs jeunes imposés par l’Eglise.

Du XIVe siècle à nos jours, les règles de sauvegarde du peuplement des rivières ont peu changé.

Même si elle ne nous ne nous accorde que 1551 m de son parcours, la curiosité nous a entrainés à mieux connaitre cette mystérieuse Séquana devenue Seine, si présente au port.

Des moyens de navigation fluviale – traction humaine ou animale - il nous reste les chemins de halage, alors chemins de labeur et de souffrances, maintenant allées de détente et de promenade.

Un point d’humour ! L’approche corporelle de nos ancêtres avec l’eau fait toujours sourire !

Mais, quand religion et médecine s’en mêlent !

La fameuse Machine qui fut et fit la gloire du Roi, en même temps que l’aversion tenace des riverains du petit port pour cette huitième merveille du monde qui avait à jamais relégué leur port sur le "Mortbras"

Le regard que nous avons jeté sur le XVIIe siècle entraine aussitôt ce constat  justifiant le sous-titre "Estomac de pauvre / Estomac de riche" dans un cadre social et économique dégradé, dénoncé par les grands  penseurs de l’époque.

Rappelons les dernières paroles du roi à son arrière-petit fils « Ne m’imitez pas dans le gout que j’ai eu pour les bâtiments » : Marly en est un exemple parfait.

A Marly, le roi ne règnerait ‘il que sur des courtisans

Fuyant Paris, le roi choisit Versailles pour nouvelle capitale, Marly  pour ses amis, la Machine pour vaincre la Nature… et le petit port pour ville royale…bien tard.

Le Grand siècle au Port de Marly ? Les traces en sont bien modestes.

Un petit peuple négligé des bourgeois et ignoré des  seigneurs… Mais un peuple de travailleurs !   utile ???