La photo du mois – mars 2014
Je suis le souvenir d'une lointaine aventure. Je suis le souvenir d'une lointaine aventure. Je suis le souvenir d'une auberge qui baptisa une rue. Qui suis-je ? Quand l’hôtellerie baptise la rue La rue de la Grande Pinte reliait la rue de Paris à la rue Jacques II, La grande Pinte une auberge hostellerie qui eut ses siècles de notoriété. Et maintenant De la rue de la Grande Pinte subsistent deux tronçons séparés par la Nationale 13. Il faudrait beaucoup d’imagination pour retrouver l'ancienne auberge au N°5 de la rue de Paris dans cet immeuble bâtard mutilé d'ajouts successifs. Il faut enter dans l'un d'eux pour retrouver les belles arcades de ses ouvertures sur rue. Et pourtant la Grande Pinte conservait cette allure jusque dans les années 1950. Remontons le temps Fin XVIIe, l'Abbé Couleau, Châtelain du Port fit construire en bord de Seine un relais de poste assorti d’une auberge afin de favoriser le commerce du port. Il faisait servir à tout voyageur faisant escale une grande pinte du bon cru de Bordeaux, produit sur ses terres de Prunay. Le cru de Bordeaux aidait parfois à conclure certains marchés ! Propriété des Châtelains du Port jusqu’en 1922 -hormis une courte période au début du XIXe lorsque, vendue séparément du château, Pierre Antoine Bézuchet la racheta peu après avoir acquis le château... en ruines. Au temps de la famille Rodrigues Henriquès, elle servit de remise pour les voitures successivement à cheval puis à moteur. DE 1926, lors du démantèlement du domaine des Lions, et jusqu’en 1947, la Grande Pinte retrouva sa vocation de cabaret-hôtellerie, mais sans relais de poste. Souvenir de cette lointaine aventure : un médaillon encore présent sur le mur du [...]